vendredi 26 décembre 2008

Là où Jean-Luc Fromental en parle ...

Un petit extrait d'une interview que Jean-Luc Fromental avait accordé à notre bon Alban (le secrétaire du Club siouplait !). Dont vous pouvez retrouver l'intégralité ICI.

Alban : D'où est venue l'idée de demander à Chaland de faire les couvertures à la gouache ?

Jean-Luc Fromental : Chaland et son Freddy Lombard étaient dans mon canard depuis le numéro zéro. C'était probablement à Métal le dessinateur que j'admirais le plus, parce qu'on sentait qu'il en avait bien plus sous le pied qu'il n'en avait montré jusque là. Le Jeune Albert (première autofiction en BD) était une percée créatrice extraordinaire. S'il avait vécu, ma conviction est que Chaland nous aurait laissé sur le cul jusqu'à aujourd'hui. La gouache pour les couvertures de Métal Aventure, c'était son idée, son choix, une technique pour laquelle il commençait à se passionner, qui le rapprochait d'un seul coup des très grands illustrateurs de presse d'avant et d'après-guerre, de génies populaires comme Di Marco, le mec des unes de Détective. Je lui avais commandé une couverture ironique sur la Nostalgie Coloniale (époque bénie où le politiquement correct n'avait pas commencé à nous rogner les ailes) et il a rapporté le chef d'œuvre que tout le monde connaît, les guerriers Bantous regardant par la fenêtre une petite famille blanche, belge très certainement, en train de fêter Noel, bien ridicules dans leur maison au cœur de la savane, dont j'admire l'original sur mon mur à l'instant où je vous parle et qui continue à me flanquer des frissons.

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