samedi 2 juin 2012

Les grandes cases du Jeune Albert


YVES CHALAND
Exposition-vente Les Grandes Cases du Jeune Albert
Du 15 juin au 28 juillet 2012


Après Freddy Lombard (2010), la Galerie Champaka accueille une
importante exposition dédiée au Jeune Albert, le personnage le plus
proche de la personnalité d’Yves Chaland. 27 originaux en noir et
blanc (dont 10 sont mis en vente), 8 agrandissements couleurs et
3 fac-similés de planches mythiques composent un hymne graphique
à l’héritier post-moderne des écoles de Bruxelles et de Marcinelle.
Yves Chaland
Auteur hors norme, Yves Chaland (1957-1990) reste le Maître absolu de la
Nouvelle Ligne Claire, sans doute parce qu’il sut allier la rigueur du style
initié par Hergé (et Jacobs) avec le dynamisme de Franquin (et Jijé). A travers
une oeuvre magistrale (Bob Fish, Freddy Lombard et Le Jeune Albert), l’artiste
français a développé un univers imaginaire: celui de la bande dessinée belge
des années cinquante revisitée par son incroyable fantaisie. Sans nostalgie.
Il s’y frotta par goût alors que tant d’autres s’y engouffraient par manque
d’imagination.
Le Jeune Albert
Le jeune Albert voit le jour, en janvier 1982, dans les pages du mensuel
Métal Hurlant. Cousin acide de Quick et Flupke, l’odieux garnement arpente
le quartier bruxellois des Marolles. Chaland choisit l’épure et resserre la
mécanique narrative sur deux strips. Comme Gaston pour Franquin, le Jeune
Albert lui permet d’explorer toutes les tonalités de l’humour. Pour Jean-
Luc Fromental, « Hargneux, cruel, raisonneur, lucide et belge, Albert réunit
d’emblée toutes les qualités propres à en faire un pilier central de la basilique
de Chaland ». A Freddy Lombard, la grande aventure exotique (même s’il
sortira parfois de ce canevas), tandis que le Jeune Albert arpentera des
chemins plus intimes. Quitte à parfois observer la face sombre de l’âme
humaine.
Les Grande Cases
Les vingt-sept originaux (dont 10 destinés à la vente), provenant de
collections privées, sont autant d’occasions de (re)découvrir un travail
« à part » dans l’histoire de la bande dessinée. Chaque case isolée peut
devenir non seulement une merveille graphique, mais contient aussi une
narration autonome. Le sens de la composition de Chaland fait de chaque
case une oeuvre d’art à part entière. La précision du trait au pinceau résiste
à un agrandissement exponentiel et rejoint la très grande maitrise de
Franquin, Hergé et Jacobs, comme en témoignent les 8 agrandissements
couleurs de cases « magiques » issues des pages du Jeune Albert. En noir
et blanc ou en couleurs, en petit ou grand formats, l’Art de Chaland est
éternel.

1 commentaire:

patrig a dit…

Tu iras mon canrd?????